Mes actions sur le terrain

Constituer ou mettre à jour les documents uniques d’évaluation des risques professionnels (DUERP), tout en ayant une dimension pédagogique.

À cet effet, j’inclus l’ensemble des salarié.e.s et de la direction, sur la base du volontariat, pour que chacun.e se saisisse de cet outil dans son quotidien professionnel.

Réaliser des études de poste individuelle ou collective.

Il s’agit d’identifier les risques et ressources d’un poste de travail pour supprimer ou limiter les premiers et renforcer les seconds. L’équilibre des risques et des ressources permet, en effet, aux salarié.e.s d’aborder de façon safe leur travail et, pour y rester le plus longtemps possible.

L’analyse d’accident du travail au moyen de l’arbre des causes.

En l’absence d’un CSE (comité social et économique) dont l’analyse des accidents du travail fait partie de leurs prérogatives, j’analyse les accidents du travail survenant dans l’entreprise. Loin d’une démarche culpabilisante, cet outil permet de comprendre ce qui peut être améliorer dans l’organisation du travail pour prévenir, au long terme, la survenue des mêmes types d’accident. Cette méthode s’appuie exclusivement sur les faits afin d’étudier l’accidentologie de façon purement objective.

Les actions de sensibilisation.

Grâce à ma formation professionnelle plurielle, j'ai une connaissance fine de l'ensemble des risques professionnelles existants. Je mène, à cet effet, des actions de sensibilisation dans les entreprises à destination des salarié.e.s comme des employeur.e.s.  Par exemple, cet été, j'ai sensibilisé les salarié.e.s de la CPAM 93 sur l'installation au poste de travail pour éviter les TMS (troubles musculo-squelettiques). Cependant, j'interviens sur une panoplie de risques comme je l'explique ci-dessous.

Ma pratique professionnelle s’appuie sur une méthodologie issue des sciences sociales.

Analyse documentaire pour comprendre le travail prescrit

Tout travail répond à des prescriptions. Je m’intéresse donc aux dimensions du travail prescrit pour mesurer les écarts entre le travail prescrit et le travail réel d’une part, mais aussi pour saisir les contours de l’activité de tous les salarié.e.s. 

Entretiens semi-directif

Ils permettent d’atteindre toute une richesse informative liée à leur travail. En effet même si « les paroles ne peuvent être considérées comme les équivalents des réalités observées, [mais] elles ne sont pas dénuées de « valeur informative et cognitive » : « les matériaux contenus dans la parole peuvent comporter une précision, une richesse, une densité, qui exige qu’on les prenne au sérieux (Schwartz, 1993, p283) » » (Avril et al. Op.cit.)

Observations du travail réel

Observer le travail permet d’en saisir l’ensemble des dimensions, y compris celles informelles. « l’observation directe des pratiques au travail est la méthode couramment utilisée pour saisir les pratiques informelles, c’est-à-dire les écarts avec la définition officielle de l’activité »